LA JOURNÉE LANDAISE
À 6h30 du matin, le mercredi 20 août 1997, 38 adultes (Michèle Beguin ayant déjà 40°C. ne peut nous accompagner) et 8 enfants attendent patiemment le car qui nous mènera jusqu'à Royan pour prendre le bac (calauréat étant absent) et se rendre en Gironde. Nous allons vivre de nouvelles aventures avec la Boule Marinière : la balade landaise.
Lors de la traversée de l'estuaire, nous rencontrons le Verdon et le Médocain tout en appréciant une belle mer huileuse. De retour dans le car, le chauffeur Yannick nous fait découvrir les différents paysages allant des zones de marais à une forêt de pins de plus en plus grandissante, ainsi qu'aux châteaux ou demeures renfermant de nombreux bons crus.
D'ailleurs, nous nous arrêtons pour visiter la cave de Saint-Estèphe. Nous voyons d'énormes cuves en inox, en béton où plusieurs phases s'effectuent. Puis nous observons une chaîne de travail avec un million de bouteilles (vin de l'année 1995) transitant entre mars et septembre. Un peu plus loin se déroulent les opérations de lavage, de séchage et d'étiquetage. Chaque année, il y a une production de 9.500 hl et 500 hl sont dits "perdus" (dégustations). Une dégustation est proposée et appréciée vu le nombre de commandes effectué peu de temps après.
Nous continuons notre périple vers le parc ornithologique tu Tech qui s'étend sur 120 ha et qui regroupe 260 espèces d'oiseaux. C'est un lieu de migration important. Durant 1h30, sur le sentier de la Cigogne de 2 kms, nous observons entre autres des aigrettes, des spatules, des foulques, des hérons, des cigognes blanches et aussi de nombreux chênes pédonculés.
Tout le monde essaie de trouver un peu d'ombre pour résister à cette chaleur accablante.
Jérémy, le plus jeune de la bande, suit tout la petite troupe. Il gravit la dune du Pilat ou de Pyla (c'est la même hauteur, 117 mètres) avec succès, tandis que d'autres empruntent les 150 marches. Le sable a une texture semblable à de la semoule. La descente est un moment extraordinaire pour tous.
Le café-théâtre de Bordeaux, "La Camargue", nous permet d'apprécier un dîner et d'assister à un spectacle avec des chanteurs/guitaristes français et espagnols. La chaleur moite de l'endroit se renforce, malgré la présence de deux ventilateurs, avec les danses de l'été. C'est sous une averse que nous rejoignons l'autobus qui nous ramène à la case départ. Durant le voyage, un peu de calme est de rigueur, après une journée pleine de rebondissements.
Stéphanie Siweki
Article paru dans "Infos Nauzan" 1997