RETOUR VERS LE FUTUR
Jamais 203, en route pour une nouvelle aventure. Nous sommes le vendredi 18 août de l'An de grâce 1995 à 6h00 lorsque 43 personnes embarquent dans un véhicule situé sur le parking de l'Estanco. Non ce n'est pas une Lorean mais un car climatisé piloté par Monique dit Lulu, digne représentante de la gente féminine (quoiqu'en dise Dominique).
Une heure trente plus tard, nous faisons un arrêt petit-déjeuner aux Ruralies : café, chocolat, croissants, chocolatines sont au rendez-vous. Puis, nous voilà repartis le ventre bien rempli pour affronter une journée pleine de rebondissements au sein du Futuroscope.
Ce périple se fera en compagnie d'une charmante hôtesse (non pas de l'air) Sylviane. Munis de lunettes à cristaux liquides, nous voyageons dans une image hémisphérique en relief. À bord de wagonnets, nous découvrons 100 ans d'images-ciné. À toute vitesse, nous accélérons le temps. En 360°, nous faisons le Tour de France.
Après en avoir pris plein les yeux, 60 minutes sont nécessaires pour recharger les batteries : boissons, sandwiches, café...
Sur un écran haut de 7 étages, l'Afrique (le Serengheti) et ses animaux nous éblouissent. Ensuite, nous nous rafraîchissons avec le trophée Miko en 3 dimensions. Nous remplongeons dans la nature sous une gigantesque voûte. Pour les plus courageux et les plus grands, nous montant à bord d'un wagon diabolique pouis nous devenons une beule de flipper. Tandis que les petits et les moins téméraires font 2 tours de bateaux. Encore faut-il ne pas avoir le mal de mer !!! Que d'émotions !!!
Après l'effort, le réconfort : pâté, gigot, fayots, chèvre, clafoutis et cafés sont appréciés.
La nuit est tombée sans se faire mal et nous voilà plongés dans le monde merveilleux des papillons. Accrochés aux barres de protection du simulateur, nous dévouvrons la Vienne travers de nombreux sports. À la sortie, il faut essorer les tee-shirts : un repos bien mérité est de mise.
Avant cela, un spectacle de jeux d'eau et de laser défile sous nos yeux. Après un problme technique, vers minuit dans notre engin spécial, la lumière éteinte et la clim attisée, nous pouvons reposer nos yeux. Puis vers 2h15, il faut se lever pour aller se coucher. C'est pas drôle !
Stéphanie Siweki
Article paru dans "Infos Nauzan" 1995