DÈS QUE ÇA ROULE...
"On est parti de bon matin, on est parti sur les chemins, à bicyclette..." Il y avait Michel, Laurence, Josette, Robert, Renée, Bernard, Brigitte, Jacques, Michelle, Jean-Pierre, Sylvie, Dominique, , Ranny, Nounours, André, Henri, Jérémy, Stéphanie et Annie (avec Paulette ?).
Et oui, cette chanson de Montand convient parfaitement à la journée que nous avons passé : 72 km à vélo, rendez-vous compte ! Des vélos de toutes sortes, vieux, neufs, loués, prêtés, occupaient la cale du bac ce matin-là, à côté des voitures. Ce bac magnifique, il faut le dire, nous emmenait au Verdon, où une fois "roulés" à terre, nous prîmes la piste cyclable. Piste qui parcourait les bois, longeait la côte pour nous faire traverser la ville de Soulac. Quelques haltes permirent d'attendre les retardataires, de se dévêtir car il commençait à faire chaud.
Nous suivîmes cette piste cyclable dont certaines lignes étaient longues. Nous passîmes devant le Centre Européen de Naturisme : certains curieux parmi nous (nous ne nommerons personne) se mirent debout sur leur bicyclette en espérant apercevoir un nudiste : déception, aucun n'était visible !
Nous arrivâmes à la jolie ville de Montalivet où quelques courageux (!?) piquèrent une tête dans l'océan. Brrr ! plus fraîche qu'à Nauzan cette eau !!! Un charmant restaurant en bord de mer, au menu alléchant, nous accueillit. Le patron au charmant accent anglais et passionné de rugby, la serveuse à l'oeil sévère et peu aimable, pimentèrent le repas.
Quelques crampes commençaient à apparaître et pourtant il fallait bien rentrer. Le retour fut moins groupé qu'à l'aller : l'entraînement de chacun se faisait sentir alors. Le pire fut pour Nounours qui n'avait pas réglé à sa taille le vélo aimablement prêté. Alors, quel calvaire pour lui : En plus, il se mit à pleuvoir. Heureusement, une étape à l'Amélie nous permis de prendre une boison chaude, de nous sécher et de nous reposer les jambes.
La fin du parcours ne connut pas la pluie et, bien que les arrivées au Verdon furent assez étalées, tous se retrouvèrent dans le même bac. La traversée fut très calme : il fallait reprendre des forces pour la fin du parcours. Arrivés à Royan, chacun retrouva son deux roues pour rallier Vaux.
Bien que la fatigue fut au rendez-vous, "une bonne fatigue", tous étaient prêts (et sont encore prêts, nous l'espérons) à renouveler l'expérience en 2006.
Affaire à suivre... sur la pointe des pneus.
Annie Lainé
Article paru dans "Infos Nauzan" 2006